Vous étiez plus d’une centaine à participer aux trois causeries que j’ai organisées à ma permanence, pendant la semaine du 17 avril et je m’en félicite d’autant plus que la moitié d’entre vous assistiez, pour la première fois, à l’une de nos réunions.
Après une longue fermeture du local, due aux incidents qui ont ponctué les journées de mobilisation contre la réforme des retraites et avant, malheureusement, une nouvelle dégradation, constatée à notre retour des vacances, le 2 mai, ce lieu a retrouvé, l’espace de trois soirs, sa raison d’être : vous faire part de mon travail législatif, échanger sereinement avec vous, partager notre ressenti et nos espoirs, imaginer l’avenir de notre engagement.
Nous sommes d’abord revenus sur l’actualité récente, la réforme des retraites. Comme la plupart d’entre vous et tous les députés de la majorité, j’étais opposée au recours au 49.3, mais l’obstruction nous a empêché d’aller jusqu’au bout du débat. Quant à la violence dans l’hémicycle, même si je la regrette comme vous, il faut la relativiser : il s’agit, en fait, bien plus d’une posture que d’une violence réelle. En dehors de ces moments, les députés se croisent, se saluent et… légifèrent. Depuis le 1er janvier, 20 lois ont été votées et 9 sont examinées en 1ère lecture ou vont l’être prochainement.
Autre sujet évoqué lors de nos causeries : la future loi travail. En tant que membre de la commission des affaires sociales, je fais partie du groupe de travail sur cette loi. Même si j’y mets beaucoup d’espoir, je reste très vigilante. J’ai demandé à ce que les amendements que je n’ai pas pu défendre dans le cadre de la réforme des retraites y soient repris. Je retiens de nos échanges sur le futur texte la nécessité de renouer des rapports constructifs avec les partenaires sociaux, de concentrer nos efforts, en ce qui concerne les plans de reconversion, sur la maîtrise de la langue et du numérique. J’ai insisté, pour ma part, sur l’obligation d’individualiser les parcours, comme l’a rappelé Olivier Dussopt, en fonction du lieu et des conditions de travail de chacun.
Comment mieux défendre nos propositions ? Certains, parmi vous, ont regretté la difficulté à « vendre » nos réformes, à les expliquer avec pédagogie et à partager les actions déjà réalisées. A ce sujet, j’ai rappelé l’importance des médias et leur responsabilité quant à donner leur parole à des personnes compétentes. Pour ceux qui ne la connaissaient pas encore, j’ai signalé la création de la cellule, pilotée par notre collègue Laure Miller, pour faire connaître les prises de positions et de parole problématiques des députés RN. Les militants ont aussi un rôle à jouer, pour une meilleure connaissance de notre bilan, en soutenant nos actions sur les réseaux sociaux, en diffusant les bonnes nouvelles…
Enfin, une partie de nos débats a été consacrée à la fermeture des classes. J’ai mené plusieurs actions pour défendre les classes menacées, mais il a été décidé d’affecter une partie du personnel dans des arrondissements -les 10ème, 18ème, 19ème et 20ème – où les effectifs d’élèves sont en croissance, contrairement à ceux de notre circonscription. Répondant aux inquiétudes de certains, je me suis engagée à demander à la Mairie les effectifs en maternelle dans le 15ème et à vous les communiquer.
D’autres causeries vont avoir lieu dans les semaines à venir. J’espère vous retrouver aussi nombreux pour vous présenter mon travail et tenir compte de vos avis, de vos critiques et aussi de vos encouragements !